La Bouwunie satisfaite du report du niveau S plus strict
Le gouvernement flamand a décidé de reporter le durcissement prévu des exigences relatives au niveau S. A partir de janvier 2021, celui-ci aurait dû être abaissé à 28. Les constructions résidentielles neuves seraient toutefois alors 5 à 10% plus coûteuses, selon une enquête de la Bouwunie. L'organisation réclamait donc un report, car le niveau S devait d'abord être évalué minutieusement.
"Il ressort de notre enquête qu'en raison des normes plus strictes, construire reviendra également plus cher. Les gens seront contraints de consacrer leur budget à une isolation de murs creux plus coûteuse, à du triple vitrage et à une double isolation de toiture. Il leur restera par conséquent moins de budget pour investir par exemple dans des systèmes pour l’énergie renouvelable, ce qui peut souvent accroître plus l’efficacité que quelques centimètres d’isolation en plus. Les constructeurs opteront ainsi plutôt pour une chaudière à condensation classique que pour une pompe à chaleur économe et le niveau S produira l’effet inverse. Les constructions résidentielles neuves sont par définition les plus économes en énergie du marché. Les rendre plus coûteuses pour les ménages moyens n’est pas une bonne idée, ni sur le plan social, ni sur le plan écologique", déclare Jean-Pierre Waeytens.
A la demande de la ministre flamande de l’Environnement Zuhal Demir, le gouvernement flamand a décidé de reporter l’introduction de ces exigences plus strictes d’un an, dans l’attente d’une analyse réalisée par la Vlaams Energieagentschap. La Bouwunie est dès lors satisfaite: "Nous remercions la ministre pour cette initiative et espérons que les conséquences financières et économiques seront également prises en considération dans le cadre de l’évaluation afin de voir si des règles plus strictes sont bien nécessaires. Le but doit être d’optimiser les investissements en vue d’atteindre une efficacité optimale."
